Membres fondateurs

Maya Ravéreau
architecte, fille d’André Ravéreau et de Manuelle Roche, a accompagné activement André lors des mises au point du livre « Du Local à l’Universel » paru en 2007 aux éditions du Linteau. Après avoir été chef de projet et responsable du développement durable chez AOS Studley basée à Paris, elle a créé en Ardèche, la société Atelier d’Arte (Architecture, Réhabilitations Thermiques et Ecologiques). 


Jeanne Marie Gentilleau
amie d’André et de Manuelle depuis plus de 25 ans, se consacre à l’architecture de terre, en France dans la région de Valence où elle habite et, surtout, à l’étranger (Maroc, Yémen, Sénégal, …) où les principes d’une « architecture située » en lien avec les habitants guident la réalisation de ses chantiers, en s’attachant à la transmission des savoir-faire.

Adam Nafa

Mon premier contact avec l’architecture, c’est à André Ravéreau que je le dois. C’était en 1972 à Alger dans son atelier au 21 ème étage de l’Aérohabitat où j’ai fait un court passage comme stagiaire avant mon inscription à UP6, l’école d’architecture de La Villette à Paris. Le projet en cours était le centre hospitalier de Mopti qui valut à André le prix Agha Khan. Cette expérience passionnante allait déterminer mon choix d’orientation. Quand j’ai passé la soutenance de mon diplôme, André qui participait au jury a été mon plus fervent défenseur, ce qui pour moi avait beaucoup plus d’importance : il était mon maître. Depuis, mon souhait de travailler encore une fois sous sa direction s’est réalisé en 2010, chez lui en Ardèche pour la rédaction de son livre sur les mosquées.

Philippe Lauwers

Dès ma première rencontre avec André, en 1964 à Alger, j’ai été séduit par ses commentaires au sujet de son projet de « plan d’aménagement de la vallée du M’Zab ». Partant de la géographie de la région il m’a appris à la fois, à quoi tenait la spécificité de l’habitat M’Zabite et en quoi sa « leçon d’architecture » était universelle. Un demi-siècle plus tard, partant de l’observation de notre environnement, il y distingue, avec un appétit toujours renouvelé, les traces d’architectures vernaculaires qui peuvent nourrir notre réflexion et indiquer à la fois des principes d’organisation de la matière et d’aménagement de l’espace qui aient du sens pour tous. Ce faisant il nous indique aussi avec pertinence en quoi réside la spécificité de notre métier.