réalisation – en association avec Michel Rossier et Béatriki Gattou
localisation Péloponnèse (Grèce) – nature logement personnel – date 1998
Inspirée des dispositions méditerranéennes ancestrales, la maison s’articule autour de l’espace à vivre de la stoa, un vaste auvent ouvert sur l’extérieur ; les autres espaces ne sont alors que des « refuges » suivant les heures et les saisons. Pas de chaises ni de fauteuils ; la culture du « vivre au sol » propre au climat méditerranéen est favorisée par un jeu de niveaux. La stoa est largement ouverte sur le sud, tout en gardant une ouverture latérale vers l’ouest pour bénéficier de la vue ; là est aménagé un podium légèrement surélevé, en réponse à un autre situé au fond de l’espace de « refuge » ; le séjour, propice à la sieste.
On accède à la terrasse située à l’étage par un escalier extérieur, écrasé au maximum contre la paroi du podium par un jeu d’emmarchements, pour ne pas empiéter sur la vue depuis le séjour, qui lui-même s’ouvre largement sur la stoa. Le terrain étant dépourvu d’accès au réseau d’eau courante, l’eau de ruissellement des terrasses est récupérée par des citernes disposées dans la cour.
Suivant les réglementations antisismiques dans la région, la construction est en ossature de béton armé, avec un remplissage en brique. Les espaces couverts sont soit en solivage, soit en voûtes paraboliques de briques et de plâtre, exécutées sans cintre. Jean-Jacques Horem, qui est spécialiste des voûtes nubiennes, est venu bénévolement nous couvrir la salle de bain. »
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