octobre 2025 | Table ronde : Transmission et héritages

Dans le cadre de l’exposition « André Ravéreau, Leçons d’architecture » présentée à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, une table ronde a réuni des intervenants proches d’André Ravéreau pour témoigner :

  • Capucine Tournilhac : architecte-ingénieuse, ancienne stagiaire d’ALADAR auprès d’André Ravéreau à la ferme Raphanel
  • Jean-Jacques Horem : bâtisseur et cinéaste, ami d’André Ravéreau et Manuelle Roche. Il a collaboré avec eux sur plusieurs de leurs chantiers.
  • Pascal Baeteman : bâtisseur, ami d’André Ravéreau et Manuelle Roche. Il a collaboré avec eux sur plusieurs de leurs chantiers.
  • Maya Ravéreau : architecte, fille d’André Ravéreau et Manuelle Roche et co-fondatrice de l’association ALADAR suite au décès de Manuelle Roche.
  • Stéphane Gruet : architecte et enseignant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse. Il a dirigé la revue Poïesis à laquelle André Ravéreau a contribué à plusieurs reprises.

Une contribution écrite de Philippe Lauwers (qui aurait du être présent mais s’est désisté pour des motifs personnels), architecte et ancien collaborateur d’André Ravéreau en Algérie, est lue par Jeanne Marie Gentilleau, ethno-architecte et urbaniste, amie d’André Ravéreau et Manuelle Roche, co-fondatrice de l’association ALADAR.

A la manière d’une mosaïque, ces différentes expériences auprès d’André Ravéreau révèlent de multiples facettes de son travail, formant une approche de l’architecture autant sensible que politique.

 

octobre 2025 | Conférence : Leçons du vernaculaire

Dans le cadre de l’exposition « André Ravéreau, Leçons d’architecture » présentée à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, Manon Bublot, architecte et membre de l’association ALADAR, a donné une conférence intitulée « Leçons du vernaculaire ».

Il s’agit d’une conférence qu’André avait présentée à l’école d’architecture de Marne-la-vallée en 2016, dans le cadre du matinée d’étude autour de la thématique « Pratiquer l’informalité aux marges de la précarité ».

Malgré le titre, cette conférence ne porte pas sur des constructions dites vernaculaires mais sur la dernière réalisation d’André : une maison qu’il a construite pour lui et sa compagne Manuelle Roche, dans le sud de la Grèce continentale. Car pour André Ravéreau, le terme « vernaculaire » désigne, selon la définition première du terme, « ce qui est propre au lieu ».

Cette maison manifeste (bien que modeste), André s’est appliqué à la concevoir en suivant une démarche vernaculaire : la maison dans son ensemble et jusque dans ses moindres détails résonne avec le lieu – la condition méditerranéenne bien sûr, mais aussi la beauté du paysage – et les corps qui l’habitent. Elle n’imite pas les formes construites qui l’entourent par soucis de cohérence paysagère ou patrimoniale : elle répond à des besoins situés, et de cet équilibre émane une harmonie.

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