Dans le cadre de l’exposition « André Ravéreau, Leçons d’architecture » présentée à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse, Manon Bublot, architecte et membre de l’association ALADAR, a donné une conférence intitulée « Leçons du vernaculaire ».
Il s’agit d’une conférence qu’André avait présentée à l’école d’architecture de Marne-la-vallée en 2016, dans le cadre du matinée d’étude autour de la thématique « Pratiquer l’informalité aux marges de la précarité ».
Malgré le titre, cette conférence ne porte pas sur des constructions dites vernaculaires mais sur la dernière réalisation d’André : une maison qu’il a construite pour lui et sa compagne Manuelle Roche, dans le sud de la Grèce continentale. Car pour André Ravéreau, le terme « vernaculaire » désigne, selon la définition première du terme, « ce qui est propre au lieu ».
Cette maison manifeste (bien que modeste), André s’est appliqué à la concevoir en suivant une démarche vernaculaire : la maison dans son ensemble et jusque dans ses moindres détails résonne avec le lieu – la condition méditerranéenne bien sûr, mais aussi la beauté du paysage – et les corps qui l’habitent. Elle n’imite pas les formes construites qui l’entourent par soucis de cohérence paysagère ou patrimoniale : elle répond à des besoins situés, et de cet équilibre émane une harmonie.

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