évènement | table ronde à l’école d’architecture de Marne-la-vallée

Dans le cadre d’une matinée d’études le jeudi 14 avril sur le thème Pratiquer l’informalité aux marges de la précarité, André Ravéreau a été invité à parler de Leçons constructives de l’informel et du vernaculaire. La vidéo de l’intervention est disponible ici.

Esquisse de la Stoa, maison en Grèce. Dessin d'André Ravéreau / ADAGP ©

Esquisse de la Stoa, maison en Grèce. Dessin d’André Ravéreau / ADAGP ©

Pour traiter ce sujet, il a pris pour exemple son dernier projet, la maison en Grèce. Il a parlé de la démarche vernaculaire puisque bien au delà d’une simple recherche de mimétisme d’un type d’architecture propre à un pays, à un terroir, à une aire donnée et à ses habitants, l’architecture vernaculaire lui a enseigné une véritable manière de penser. Il a donc mis en évidence comment lui-même a pratiqué cette démarche vernaculaire dans cette maison remarquable.

Merci à Jeanne Marie Gentilleau et Margot Matalonga d’avoir organisé cette intervention.

évènement | Conférence à la cité de l’architecture et du patrimoine

Jeudi 21 janvier à 18H30. Dans le cadre des cours publics de Chaillot sur Le Patrimoine et le territoire : Agir pour le climat au XXIe siècle, André Ravéreau et Gilles Perraudin donneront une conférence sur l’architecture située : « D’une génération de pionniers à leurs héritiers, vers une architecture située (1950-2015) ».

À l’époque où l’idée de modernité semblait associée à un petit nombre de matériaux et de configurations spatiales dont les carences climatiques étaient corrigées par une importante consommation énergétique, André Ravéreau a souhaité agir autrement dans l’élaboration de son architecture.

Encore étudiant, un voyage au M’Zab lui a permis de faire la relation entre l’ingéniosité de la construction vernaculaire et le bien-être ressenti dans ces bâtiments. Depuis ce moment, il n’a cessé de tirer des leçons de l’infinie combinatoire des architectures qu’il qualifie de « situées », afin de les extrapoler à des situations nouvelles.

Pour André Ravéreau, tous les étudiants en architecture devraient obligatoirement être instruits des conditions géographiques et sociales, et invités à étudier des architectures liées à leur lieu d’enseignement, le plus accessible pour eux à ce moment-là, afin de s’exercer à voir et comprendre la manière dont les « anciens » ont su s’adapter aux contraintes locales. Charge aux jeunes de créer des architectures aussi pertinentes pour les conditions de leur époque et d’autres lieux.

Loin d’être anecdotique, voire folklorique comme cela pourrait être perçu, cette approche est pour André Ravéreau une méthode essentielle. Il l’illustrera par l’exemple, dans cette communication.

Texte de présentation de la conférence : propos recueillis par Maya Ravéreau

évènement | Conférence à Lentillères

Cette année, à l’occasion de l’Assemblée Générale d’ALADAR, André Ravéreau donnera une conférence sur le siège. Pour découvrir le programme de l’ensemble de l’A.G., cliquez ici.

150913_CONFERENCE SIEGE_SLIDER

En quoi l’assise est-elle déterminante en grande partie dans l’organisation d’un espace ? Pour mieux éprouver ses propos, l’évènement aura une pointe d’originalité : la salle des fêtes sera vêtue de tapis, et la conférence aura lieu au sol, selon la tradition répandue dans les climats méditerranéens (et plus généralement, les climats chauds). Pensez à apporter un coussin pour votre plus grand confort !

André Ravéreau est architecte. Né en 1919, il cumule aujourd’hui une œuvre construite et écrite en faveur d’une architecture cohérente et située. Il s’est beaucoup consacré à l’étude des architectures et cultures méditerranéennes, toujours dans le souci de comparer la pertinence du geste savant à celui du savoir-faire vernaculaire.

évènement | Conférence à l’école d’architecture de la Villette

Le 10 juin 2015 à 18h30, André Ravéreau a donné une conférence à l’école d’Architecture de La Villette. Elle a été précédée par la projection du film sur la vallée du M’Zab de Manuelle Roche.

André Ravéreau a ensuite parlé de la simplicité volontaire en architecture, thème pour lequel on l’a sollicité antérieurement et qu’il a abordé de manière très singulière. Il n’a pas manqué de rappeler que sa première grande émotion esthétique a eu lieu face à l’architecture du M’zab. Il a alors été marqué par son absolue simplicité qu’il a ensuite analysé comme étant le résultat d’un parfait équilibre entre les modes constructifs et le climat. Puis il a exposé la manière dont il a manipulé, au cours de sa carrière, la notion de simplicité.

Pour finir sur la distinction entre artifice et décor. Souvent décor et artifice sont liés, et c’est en analysant les cas où ils ne le sont pas que l’on peut en comprendre les effets opposés. L’artifice simule et au final, provoque la perte des repères puisqu’il dissimule tandis que le décor exalte, et peut enseigner à condition qu’il reste respectueux de son support construit. De même, il a énoncé combien il est délicat et complexe de simplifier sans appauvrir, la simplicité relève en effet d’une grande ingéniosité. Le geste précis de l’artisan est à la fois fait de complexité et de simplicité. Complexité parce qu’il résulte d’années d’apprentissage et de pratique, il s’agit de son savoir-faire mais simplicité puisque les outils et les matériaux sont simples.

Le public a été très attentif à cet exposé qui a suscité le débat à travers les nombreuses questions posées.

Un grand merci à Olivier Boucheron, Anaïs Franciuilla, Djenina Illoul et tous les membres de l’association qui ont participé à l’organisation de l’évènement.

évènement | Projection d’un film de Manuelle Roche

Le 27 juin 2015, à 22h, la Chapelle de Ronchamp accueille deux projections en plein air, dont le le film Pour une vie, pour une ville de Manuelle Roche.

150611 film manuelle
POUR UNE VIE, POUR UNE VILLE
UN FILM DE MANUELLE ROCHE | 30 MINUTES | 1966

Manuelle Roche, qui a vécu de longues années en Algérie et en particulier dans le M’zab, en tant que photographe et cinéaste, avec l’architecte André Ravéreau, retrace l’influence que les voyages en Algérie ont pu avoir sur les réflexions et le travail de Le Corbusier.
En 2009, Manuelle Roche avait souhaité nuancer son propos en pointant l’incohérence du projet d’urbanisation d’Alger. L’immeuble-route aurait surplombé les habitations de la Casbah en donnant la vue sur les terrasses de ce quartier, privant ses habitants de toute intimité alors qu’ils y passent, particulièrement les femmes, une grande partie de la journée et de la nuit. « L’architecture et l’urbanisme sont des responsabilités jamais assez réfléchies », disait-elle. 

évènement | Voyage d’étude E.N.S.A.P Lille

Du 29 avril au 1er mai, six étudiants de l’école d’architecture de Lille accompagnés de leurs deux enseignantes de séminaire Chéhrazade Nafa et Suzanne Hirschi, sont venus à Raphanel pour un voyage d’étude à la rencontre d’André Ravéreau.

photo de Chéhrazade Nafa

photo de Chéhrazade Nafa

Trois après-midi d’exposés puis d’échanges autour du travail d’André Ravéreau. L’occasion de débattre sur de nombreux sujets, de la simplicité volontaire en architecture, à une réflexion sur l’assise au sol. L’opportunité aussi pour les étudiants de découvrir les projets et esquisses de l’architecte ; ses réflexions, ses erreurs ou regrets, aussi bien que ses astuces et principes, comme le mur-masque qui se décline dans plusieurs projets. De petites leçons d’architecture richement illustrées par les dessins d’André Ravéreau.

Les échanges se sont poursuivis jusqu’à l’extérieur, pour observer l’intelligence de la disposition d’un jardin potager dans le relief, ou partager des grillades au soleil printanier. Un moment très convivial. L’association Aladar remercie vivement Chéhrazade Nafa et Suzanne Kirschi pour cette initiative, et espère que l’expérience pourra être renouvelée.

évènement | Atelier à l’école d’architecture de Bretagne

Depuis le mois de février, huit projets d’André Ravéreau sont scrutés avec intérêt par les étudiants de troisième année de l’école d’Architecture de Rennes dans le cours d’Art de bâtir de Rozenn Boucheron-Kervella. La finalité de l’étude étant de produire des maquettes d’analyse à différentes échelles allant du site au détail si cher à l’architecte. Le 14 avril, André Ravéreau est allé passer une journée auprès d’eux durant laquelle les échanges ont été extrêmement riches.

photographie de Rozenn Boucheron-Kervella

photographie de Rozenn Boucheron-Kervella

L’association Aladar remercie Rozenn Boucheron-Kervella, Lucille Paulet, jeune diplômée ainsi que Djenina Illoul d’avoir mené à bien ce beau projet pédagogique.

évènement | L’exposition « AFRICA Big Change Big Chance » au C.I.V.A. de Bruxelles

photographie de Djenina Illoul

photographie de Djenina Illoul

L’exposition « AFRICA Big Change Big Chance » s’est tenue du 14 octobre 2014 au 28 décembre 2014 dans le cadre de la triennale de Milan.

André Ravéreau participe à cette grande exposition sur l’Afrique, plusieurs de ses projets sont exposés comme la villa M. à Ghardaïa puis, sur un écran, on peut visualiser le projet du centre de santé de Mopti ainsi que des scènes filmées par Manuelle Roche sur le chantier de la Poste de Ghardaïa.

 

 

L’exposition est organisée en séquences chronologiques depuis 1945 à nos jours et balaye un large panorama du développement des villes et des architectures en Afrique durant cette période. En parallèle d’une analyse socio-économique (démographie, éducation, ressources pétrolières) sont présentés des projets d’architectes de la période moderne (1945-1990), des projets réalisés plus récemment (2000-2012), ainsi que des projets d’aménagement de territoires (barrage hydraulique, agriculture en milieu désertique, reboisement pour stopper la désertification, déplacement du temple d’Abou Simbel, etc.). Enfin, la séquence « futur » présente -en perspectives, sous forme de maquettes et par des livrets consultables- des grands projets de ville.

L’exposition regroupe le travail de quatre-vingt architectes. Pour les projets concernant l’Algérie, André Ravéreau est présent aux côtés de Jean Bossu, Louis Miquel, Luigi Moretti, Oscar Niemeyer, Fernand Pouillon, Roland Simounet et Kenzo Tange.

Les vues aériennes et les cadastres de certaines villes africaines, exposés côte-à-côte, présentent leurs structures et leurs expansions, bien souvent dues à la participation des peuples à la constitution de leurs espaces urbains.

L’Afrique fut et reste une terre d’expérimentations diverses…

Une video sur YouTube montre la scénographie de l’exposition à Milan.

L’exposition se déplace au C.I.V.A. de Bruxelles du 14 janvier au 1er mars 2015 ; le vernissage aura lieu le 13 janvier 2015 à 18h30 à l’espace architecture de la Cambre.

Vous pouvez télécharger le dossier de presse de Bruxelles.

évènement | Triennale de Milan, « AFRICA Big Change Big Chance »

Villa M. photographie de Manuelle Roche / ADAGP ©

Villa M. photographie de Manuelle Roche / ADAGP ©

Le travail d’André Ravéreau sera présent à la triennale de Milan dans la première partie de l’exposition « modernité africaine » au côté de 79 autres architectes ayant construit en Afrique depuis 1945.

Exerçant à une époque marquée par le « mouvement moderne », André Ravéreau adopte une posture singulière qui intègre dans le dessin du projet les spécificités de la culture locale. C’est en faisant dialoguer ces spécificités avec les contraintes contemporaines qu’il est parvenu à dessiner des bâtiments aujourd’hui salués pour leur cohérence avec leur milieu.

Le dispensaire de Mopti au Mali, réalisé en terre grâce à la technique locale a été choisi pour illustrer cette posture et la villa M. à Ghardaïa en Algérie. Elle sera mise à l’honneur par une iconographie complète ainsi qu’une maquette réalisée pour l’occasion qui donneront toutes les clés de l’édifice au visiteur.

L’association Aladar remercie Daniela Ruggeri, une des commissaire de l’exposition, pour le travail effectué.

L’exposition aura lieu du 15 octobre au 28 décembre 2014 avec une journée d’ouverture riche en évènements le 14 octobre. Elle sera ensuite visible au C.I.V.A. à Bruxelles à partir de janvier 2015.

Pour plus d’informations, cliquez ici.

Dispensaire de Mopti, photographie de Manuelle Roche / ADAGP ©

Dispensaire de Mopti, photographie de Manuelle Roche / ADAGP ©

évènement | « Chantier-école » à Finikounda, Grèce

photographie de Marta Pop

photographie de Marta Pop

Durant ce mois d’août, un groupe d’étudiants a continué les travaux de la maison d’André Ravéreau et de Manuelle Roche qui peut être considérée comme une synthèse des principes de conception que l’architecte a élaborés au cours de sa carrière. Ce fut l’occasion pour eux de s’imprégner de sa pensée par le travail manuel. André Ravéreau s’est rendu sur place une semaine, il a ainsi lancé le chantier en prodiguant ses conseils. À sa demande, un brise-soleil en pierre, sur le modèle des pigeonniers de Tinos, a été réalisé afin de protéger le mur sud de la chambre d’amis, puis le reste du travail a essentiellement consisté à enduire la maison (badigeon de chaux et enduit de finition).

 

 

 

« La véritable école, le chantier. […] Moi j’affirme qu’en six mois [sur le chantier] , [l’étudiant] en sait plus qu’en six ans d’école. À chaque fois sur le chantier, que rencontre-t-il ? Des détails. Avant de dessiner, il aura la compréhension des problèmes que pose l’acte de construire. » [André Ravéreau dans Vincent Bertaud du Chazaud, André Ravéreau, Maya RavéreauDu local à l’universel, Paris, éditions du Linteau, 2007, p. 28-29]

Les étudiants espèrent que le chantier sera reconduit l’an prochain, pour avoir le plaisir de retourner travailler avec une vue imprenable sur la mer ionienne et ses îles.

Archives

Catégorie